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An Englishman in New York
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28 janvier 2008

"À toujours sur le Rêve..."

Samedi 26 Janvier

 

Il est 6h, je me lève non sans difficultés après une nuit qui fut courte mais pourtant méritée. La veille, l'idée m'a pris de faire un peu d'effort en plus de l'EPS en allant chercher mon vélo chez moi et en rentrant du lycée avec... Je le regrettais déjà, quelques petites courbatures étaient là... Ca commence mal car je sais quelle journée m'attend !

Il est 7h15, je me rend à la gare. À pieds. Et là, comme à peu près tout le monde je crois, je suis blasé en voyant que les guichets n'ouvrent qu'à 9h... Seulement mon train est à 8h ! Heureusement, les guichets automatiques sont là. Myriam arrive, puis une de ses amies, Apolline. On prend le TER, pardon LE TER, car pour l'occasion du Salon de la BD, il faut croire que la région a sorti les grands moyens... Il était tout neuf ! Forcément, ça fait un choc comparé aux épaves qu'on se tape habituellement.

Arrêt en gare de Jarnac, Julien nous rejoint. Gare d'Angoulême, on descend, on croise Marie-Alyx, Jean-Max  et leurs parents qui attendent le TGV en direction de Paris. On se sépare : Myriam et Apolline vont rejoindre leur place aux côtés des scouts, je reste avec Julien avec qui je parcoure toute la journée les différentes bulles du Salon.

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Après avoir tourné comme des idiots autour de l'espace Para-BD sans le voir, on le trouve enfin. Sans doute la bulle la plus intéressante car on y trouve tout sauf des BD (hormis les versions collectors).

17h30, on monte dans le TER (l'habituel ce coup-ci) pour retourner à Jarnac. Je commence à sentir une certaine fatigue dans les jambes à force de marcher ou surtout de faire des pas de fourmis avec la foule du Salon. Je regarde un peu les 3 Tomes de Sambre que je me suis acheté : ils sont vraiment beaux. La plaque édition limitée Voyageur qui m'a été offerte aussi d'ailleurs. Je suis jusque là satisfait, mais fatigué.

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Arrivée en gare de Jarnac, nos mères respectives nous récupèrent. Pour Julien, direction chez lui, pour moi direction chez mon oncle. De chez lui, nous partons pour Niort à bord d'une BMW V12 de 1989 qui m'étonne à chaque fois que je la vois. Une voiture très moderne pour son époque... Mais un gouffre à essence et la représentation pure du problème de l'Homme, cet animal, que j'aborderais un peu plus tard dans un autre article.

On arrive à Niort, j'ai un peu dormi dans la voiture pour essayer de compenser ma fatigue, il est 19h, la salle ouvre normalement à 20h. Nous sommes dans l'espace culturel Leclerc, on a le temps de faire un petit tour dans le magazin pour voir les dernières sorties CD, DVD, livres. On ne mange pas, en pensant pouvoir le faire à notre retour à Cognac.

20h15, les portes de la salle assez petite s'ouvrent. Je dirais qu'on était environ 500 pour le concert. J'arrive à me retrouver tout à fait devant, le plus près de la scène, je la touche, je pourrais même attraper une guitare.

20h30, les lumières s'éteignent, trois artistes entrent sur scène. Ce ne sont pas ceux que j'étais venu voir, la première partie commence. Durant une ou deux minutes, l'ambiance générale est au scepticisme. Puis tout d'un coup, ça s'emballe. Tout le monde est subjugué par la voix Marie-Caroline Revranche, alias Lousse. Une très très belle voix, une histoire racontée dans un language imaginaire dont beaucoup, et moi donc, pensait en fait que c'était du russe avant qu'elle ne nous le dise après la fin de leur passage sur scène.

La fin de la première partie est arrivé trop vite, il est 21h30 passé. Une pause de 25 minutes est annoncée, une grande partie de la salle sort, beaucoup tentent d'acheter l'album de Lousse, tout le monde ne l'a pas... Moi qui suis resté devant la scène pour assurer ma place, j'écoute... Tout le monde parle de Lousse, tout le monde a été très agréablement surpris. Au point de regretter de les voir descendre de la scène...

Mais c'était pour laisser place à Ange, qui est, pour moi, le meilleur groupe de rock français. C'est donc une assez bonne compensation, je ne m'en plains pas, mais pour sûr : je n'oublierai pas Lousse.

22h. Les lumières faiblissent. Enfin... Depuis le temps... Ange ! Je vais enfin te rencontrer ! Je retiens mon souffle est mes idées se mélangent aux questions :
Enfin Ange !
Comment sont-ils sur scène ?
Ecoute et regarde bien !
Avec quel morceau ils vont commencer ?
J'ai mal aux jambes !
La son va être de de bonne qualité?
J'ai faim !
Christian Décamps est-il le mythe que je me suis imaginé?
Ah ! Mon dos ! Mes jambes ! Mes pieds ! Mon estomac !

La lumière se rallume en même temps que Christian Décamps gratte sa guitare (une Ovation je crois bien) un bon coup... "Tous les boomerangs du monde". Magique.

Les morceaux s'enchainent et j'ai le loisir de découvrir les particularités de Ange... Et surtout des Décamps. La première chose qui m'a marqué, le regarde de Christian Décamps. Il est... spécial ! Et je commence vraiment à comprendre... Ils ne sont pas seulement les artistes du groupe, ils incarnent Ange. Plus qu'un groupe c'est un état d'esprit...

"L'éternité c'est long surtout vers la fin... Mais je ne suis pas convaincu que la vie d'un Ange ait une fin."

Ce genre de phrase me l'a bient fait comprendre... Tristan Décamps est sur scène, avec son père. Un morceau arrive, que j'espèrais vraiment entrendre... Tristan est seul et commence à jouer un morceau au piano... Il chante. Une voix extraordinaire. À la fin du morceau, j'aurais pu dire :
"Oui... J'ai eu des nouvelles du ciel... À l'instant."

Enfin... Un concert qui m'a vraiment marqué, et l'image que je m'étais faite de Ange et de Christian Décamps était la bonne... Je suis comblé !

À la sortie du concert, je me sens obligé, comme mon oncle, de prendre un poster et d'attendre les dédicaces... Une poignée de main, quelques mots.. Un grand moment si court dans le temps !

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Je suis rentré chez moi, il était 2h du matin... Ange m'avait fait oublié la faim et la fatigue... J'avale un peu de quatre quarts, un verre de lait puis vais me coucher...

Une excellente journée à en prendre plein les yeux et plein les oreilles avec le Salon de la Bande Dessinée et ce concert... Si je pouvais vivre ça tous les jours... Quel bonheur ça serait !

Je vous propose de visiter le site de Lousse, et fini cet article sur le commentaire que je leur ai laissé :

"En arrivant ce samedi 26 février à Niort, je m'étais préparé à voir Ange en concert... Je suis un adolescent, je connais Ange depuis peu (deux ans seulement... Que de temps perdu !) et ce rendez-vous était pour moi une rencontre avec ce que j'appelle un Monstre Musical, une véritable bête de scène dont la musique est aussi puissante que le texte... L'intensité de Christian Décamps était telle, qu'elle en était palpable... Mais ce magnifique rendez-vous avec Ange ne m'a pas fait oublier la première partie du concert...

Cette première partie dont jamais je n'aurais soupçonné qu'elle m'aurait laissé tant de traces. Tout d'abord parce que personne autour de moi n'en parlait, personne ne semblait en avoir eu vent, personne ne connaissait. Mais comme tous, j'ai été conquit. Une voix, une musique, une histoire... Une atmosphère particulière, envoutante... À tel point de ne pas vouloir vous voir partir de la scène... Un Monstre Musical, que je ne connaissais pas, était là, sous mes yeux...

Je ne voulais pas le quittter... Mais, comme c'était pour laisser place à Ange, je n'ai pas pu dire non... Seulement, je suis sûr de venir vous revoir sur scène, il le faut ! Après votre départ, autour de moi, tout le monde parlait de vous, tout le monde était conquit... Tout le monde a aimé, et il y avait de quoi... La prochaine fois que je viendrais vous voir, ce n'est plus vous qui serait en première partie... Et vous aurez tout le loisir de nous conter vos histoires dans votre langue imaginaire, si belle à écouter...

En venant, je venais voir Ange. En partant, j'en avais vu deux... J'étais comblé."

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